ETAPE 1 : l’isolation
Depuis quelques mois, je n’utilise plus de néoprène ou très rarement pour isoler les composants de la carte mère ou d’une carte graphique. J’ai opté pour de la gomme modélable ART ERASER 7020 FABER-CASTELL. On peut en trouver assez facilement sur le net chez Amazon par exemple.
Le but est toujours d’éviter la condensation.
Elle s’enlève relativement facilement et peut-être réutilisée. Mon p’tit conseil, enlever là quand la carte mère est encore froide, c’est plus facile.
Ci-dessus un exemple d’isolation sur une carte mère et sur une carte graphique.
Viktor a aussi filmé la mise en place de la gomme lors de nos benchs chez Surcouf.
ETAPE 2 : installation du godet
La plupart des godets utilisent une fixation à l’aide de tiges filetées. Parfois, la fixation se trouve juste au-dessus de la base du godet, parfois à son extrémité.
Pour ma part, je préfère juste au dessus de la base pour peu que vous ne soyez pas embêté par un radiateur imposant sur le northbridge.
La plupart des fixations livrées avec le godet sont multi-sockets et donc compatibles avec l’ensemble des cartes mères Intel/AMD.
Il est intéressant voire nécessaire de posséder un thermomètre qui vous permettra de connaitre la température à la base du godet. La plupart des godets possèdent un emplacement afin de mettre une sonde thermique de type k.
ETAPE 3 : remplissage
Rien de bien compliqué :) Au départ, il s’agit de faire baisser la température du godet vers -50°C pour vos premiers tests.
L’idéal est ensuite de voir si vous avez des soucis de Cold Boot ou Cold Bug. Si c’est le cas, vous devrez veiller à conserver la température désirée sans verser trop d’azote en une fois.
ETAPE 4 : les tests
Là, c’est à vous de jouer :)
Attention, il est utile de savoir que vous risquez d’être confronté à deux problèmes :
- le cold Boot : à partir d’une certaine température, votre carte mère refusera de « booter ». Le cold Boot est bien sur différent d’une carte mère à l’autre. Il se situe la plupart du temps entre -75°C et -90°C mais peut débuter bien plus bas malheureusement…
- le cold Bug : à partir d’une certaine température, le processeur refuse de fonctionner et vous avez droit soit à un reboot, un écran bleu ou un freeze dans l’OS. Il est différent selon le processeur mais se situe souvent aux alentours de -120°C.
ETAPE 5 : le séchage
Sécher votre carte mère à la fin des tests.
Parfois la carte mère refuse de booter après plusieurs heures de benchs car certains composants sont humides, un coup de sèche cheveux permet souvent de redémarrer les tests par la suite.
Réchauffer aussi le godet à la fin de vos avant de tenter de l’enlever car vous risueriez d’endomager votre processeur voir aussi votre carte mère.
15 commentaires
Très sympa le Guide ! Merci pour toutes ces précisions !
N’est il pas possible de faire un circuit watercooling avec de la DI en ayant une pompe spécialisée et un liquide de refroidissement spécifique ( on verserai de la DI dans un bac avec acétone ou le tuyau en métal le parcours sous forme de serpentin avec des tuyaux en plastique qui ressortent isolés au Néoprène, on pourrait ainsi faire un circuit de refroidissement complet CPU GPU Motherboard plus facilement (?) en évitant le cout de plusieurs gobelets, en permettant de switcher sur h24 normal en dehors des benchs et en évitant la vapeur qui retombe sur le matos (?) ) ? http://yfrog.com/5ksilverstoneravenrv01j
Il y a quelques années, j’avais pensé à un système un peu identique où le principe était de refroidir l’eau du circuit liquide avec de la glace carbonique.
C’est possible mais vraiment difficile en H24… ;)
Ah oui c’est sur c’est pour ca que ca peut être sympa ce système pendant les benchs tu utilises de la DI et après en h24 un watercooling typique :)
Acetone « forever » <3
Heu ??? vous m’expliquez commen vous faites?
car si on plongeai par exemple le radiateur du watercooling dans un bac avec de la DI et de l’acétone, le liquide de refroidissement situé dedans gelerai et donc on finirai par se retrouver avec un watercooling qui ne tourne plus car gelé…
utiliser de l’antigel? impossible, ça boucherai les pompes et les waterblocks…
mauvaise idée donc
Bien sur LeoLeandro.
L’idée était avec ce principe d’avoir une température pour l’eau du circuit de watercooling proche de 0°C juste le temps des benchs. Bien sur, pas du H24.
Merci pour l’article.
J’utilise du changement de phase pour le CPU et le GPU. Pour isoler, j’utilise de la graisse diélectrique. Comme de la gomme modélable ART ERASER 7020 FABER-CASTELL est utilisée, est-elle facile à enlever ? C’est en effet un point important pour moi.
Merci.
Oui, facile à retirer :)
LeoLeandro c’est pour ca que j’ai dis avec un liquide de refroidissement spécifique :) je suis que ca existe pour les t° négatives non ?
ca existe, il suffit d’utiliser un chiller
http://www.eyelausa.com/images/product/112.jpg
désolé pour le double post…
Si vous voulez contrôler encore mieux votre température, il existe des mélanges à faire avec différent solvant et azote liquide ou carboglace.
http://www.exchem.fr/Refroidissement.htm
Une question très bête, on utilise de la pâte thermique au contact des processeur?
Oui, bien sur :)
Bonjour,
la grosse cuve d’azote de la camionnette est elle une cuve air liquide comme les récipients ?
merci
Oui, l’azote liquide est à l’intérieur.
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[…] invite d’ailleurs, si ce n’est pas encore fait, à aller jeter un coup d’œil sur notre propre guide sur l’utilisation de la glace carbonique et de l’azote liquide.Bookmarker le permalien. […]
[…] pour son nouveau pot, le VENOM 6.66 :)Je vous invite d’ailleurs à aller jeter un œil sur notre guide du froid si l’envie vous prenait de passer du côté des températures négatives !Tweet(function() { […]
[…] vous lancer dans des températures inférieures à 0°C, je vous invite à relire notre article « Guide Dry ICE / LN2″.J’ai oublié de faire des photos, mais le dessous de la carte mère a bien été isolé […]
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